
Quel rapport entre l'esplanade de la Défense et le sémillant Thomas Fersen ? A priori aucun, sauf dans une de mes associations d'idées hasardeuse...
La Chauve-souris est une de mes chansons préférées de l'artiste susdit, qui conte l'histoire d'une chauve-souris qui en pince pour un parapluie. Ecartons tout de suite certain préjugé salement freudien, pour nous concentrer sur la poésie accompagnant les quelques accords de ukulélé.
Pour faire bref, ce parapluie bien snob n'a cure de l'insistance de la chauve-souris transie, vivant à fond sa vie trépidante de parapluie. Il abrite une belle, disparaît dans un gosier, partage la vie d'un acrobate... et pendant tout ce temps, la chauve-souris, à l'attendre vainement, devient dépressive, nourrit des idées plus noires qu'elle. Jusqu'à ce que le "grand accessoire" (again, no comment) se prenne un mauvais courant d'air qui le mène à une agonie à la Zola dans un quelconque caniveau... où la chauve-souris, sautant sur l'occasion, folle de joie, vient le repêcher. Et ils se marièrent etc.
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Reste la Défense... où la photo du parapluie en désuétude a été prise. Espérons qu'une brave chauve-souris est depuis venue le sauver de l'oubli, malgré tout son mépris passé.
Rideau, "The End".
Thomas Fersen, Album Qu4tre, Warner, 1999
1 commentaire:
Chauve qui peut !
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