Voilà une portée à compléter de croches et doubles croches.
Sur ce, point d'orgue, moi, je m'en vais 2 semaines.
Profitez bien de la reprise !
2009-12-31
2009-12-20
2009-12-11
Buller à Barcelone
Au parc Güell.
Je n'ai qu'une envie : y retourner dare-dare !
Dare-dare : 1640 - Étymologie obscure. Peut-être redoublement expressif à partir du verbe dialectal (se) darer « s'élancer », variation de darder au sens de « s'élancer ».
Source : Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
Dare-dare : 1640 - Étymologie obscure. Peut-être redoublement expressif à partir du verbe dialectal (se) darer « s'élancer », variation de darder au sens de « s'élancer ».
Source : Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales
Oui, il est brésilien et non pas espagnol ; non, il ne joue pas de guitare classique mais du bandolim, mais c'est pour l'ambiance.
Tais-toi et admire toutes ces notes, car il n'a comme toi que dix doigts.
Tais-toi et admire toutes ces notes, car il n'a comme toi que dix doigts.
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2009-11-29
Love Locks
Ça a l'air d'être une coutume qui se répand... A Paris, il y en aurait déjà quelques-uns au dessus des péniches sur la passerelle Sedar Senghor. Des amoureux cadenassent leurs noms à la grille d'un pont et jettent la clé dans l'eau ("plouf... - j'ai glissé, chef..."). Pour ma part, mais c'est certainement très personnel, j'ai un peu de mal avec la symbolique... c'est métallique et froid, ça m'évoque la prison, en plus ça peut rouiller, bref, c'est moyen romantique. Je n'ose lancer le mot "grotesque" de peur de passer du côté de la vieille pie acrimonieuse.
Mais bon, soit... pour le "pattern" esthétique, pour Castorama et les quincaillers du coin.
Il serait intéressant de savoir d'où vient l'idée.
Mais bon, soit... pour le "pattern" esthétique, pour Castorama et les quincaillers du coin.
Il serait intéressant de savoir d'où vient l'idée.
Ici, sur le pont Hohenzollern à Cologne, où j'ai passé le week-end dernier. Très chouette ville, par ailleurs ! A l'occase, faites un tour au musée d'art moderne...
2009-11-24
Pasteur Pastaga
Un placard au dessus de tout soupçon... Rhoooo, mamie...
Ou bien il en est, aussi ? J'aurais peut-être dû essayer de lui dévisser l'auréole ?
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2009-11-13
Y'a des choses qui traînent
Là, voyez, d'une simple pression du doigt, j'ai coagulé un désordre, "délice de l'imagination", en ordre, "plaisir de la raison". Les ambages ne sont pas de moi - j'aurais aimé - mais de Claudel.
Cela dit, pas grand chose à se mettre sous la dent ces temps-ci, ni mouche ni vermisseau. Et la procrastination comble les trous et aggrave énergiquement mon cas.
Le crachin, l'absence de lumière... et puis je suis privée de mon super prolongeur d'oeil depuis trois semaines. C'est ça, aussi, de picoler aux fêtes de famille, on en oublie ses choses précieuses entre poire et dessert.
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2009-11-07
2009-10-29
La culture par Nicolas Appert...
... ou un consommé d'actu-culture-mouette à déguster sur un coin de table.
En top du mois et avec en fond le décor somptueux du théâtre de Paris, rue Blanche, une pièce de grande qualité : Douze hommes en colère.
Il s'agit de l'adaptation d'un film de Sidney Lumet (1957), qui avait reçu à l'époque un Ours d'Or à Berlin. Le script : douze jurés en huis-clos sur scène, avec pour seule échappatoire la porte des toilettes (sic), qui délibèrent du sort d'un jeune parricide.
Vu comme ça, ça n'a pas l'air folichon flonflon-à-la-française, mais tout l'intérêt réside justement dans cet agglomérat : douze acteurs, ça vous remplit une scène. Petit-à-petit de cette masse indistincte se dégagent douze caractères, douze profils sociologiques et autant de raisons de presser, ou pas, le bouton de la chaise électrique. Partant de l'évidence de la culpabilité de l'accusé, le doute se propage de proche en proche, instillé par le juré n°8 - Michel Leeb dans un rôle sérieux, ah ah - et aiguise une tension entretenue du début à la fin.
Une succession d'échanges irrités, agressifs, colériques, ennuyés ou impassibles, et une interrogation en pointillés sur la justice et la vérité, forcément humaines.
Avertissement cependant : allergiques au public caviar dans la poche gauche et/ou vieux beau VIP flanqué de sa poule liftée, s'abstenir. Mais moi je vous assure qu'il y a du bon dans les quelques minutes d'attente dans un hall sur fond de tapis rouge et de contrebassiste en couvre-chef.
Ce film est passé totalement inaperçu (en tout cas pour moi) lors de sa sortie en salles fin 2008, mais il a déjà empoché pas mal de prix. Et ça risque de continuer, puisqu'il représentera l'Algérie pour les Oscars 2009, catégorie meilleur film étranger.
Mascarades, c'est 1h32 de franche mais tendre rigolade sur un petit village d'Algérie, au travers duquel transparaissent tous les travers d'une société ballottée entre individualisme et pression du groupe. J'y ai retrouvé avec bonheur l'esprit un peu farce, loufoque et brouillon de culture locale qu'affectionne Kusturica.
L'idée : Mounir (Lyes Salem - un rien Borat avec cette moustache triomphale), un type bien mais à la fierté fanfaronne, ne supporte plus les moqueries des voisins au sujet de sa sœur narcoleptique. Un soir, complètement saoul, il hurle dans le village aux fenêtres fermées mais attentives, qu'il a trouvé pour sa sœur le plus riche et le plus renommé des maris, un homme d'affaires. Le bruit court, la rumeur s'amplifie, bientôt on ne parle plus que de ça - tout le monde connaît quelqu'un qui connaît l'homme et chacun apporte moult détails croustillants - et on sacre Mounir roi du pétrole. Sa fierté flattée, il mute en imbécile heureux à la virilité complètement niaise, et se laisse courtiser par un village prêt à tout pour récupérer un peu de cette aura factice, même à se faire rouler dans la farine.
Ce sont les femmes qui intriguent pour démêler finalement l'écheveau et arriver à leurs fins. Les femmes, justement : leur rôle, pourtant limité à la sphère privée, est crucial. En public, elles doivent sauver l'honneur et les meubles, alors en privé, elles se rattrapent.
On rit du burlesque et on en oublie presque la gravité du sujet, la critique sociale qu'il sous-tend, le progressisme, le message féministe sous-jacent. Un peu à la manière d'une comédie de Molière.
Le casting est algérien, le budget français (Canal). Lyes Salem, qui a réalisé le film, espère dans une interview que le succès de son film amènera l'Algérie à ouvrir les yeux (et la bourse) sur les talents qui l'habitent - et moi aussi.
Un film à regarder un dimanche soir, qui s'ouvre comme une boîte de concentré d'énergie pour la semaine. Pop.
Douze hommes en colère, jusqu'au 7 novembre au théâtre de Paris
Mascarades, film français sorti en décembre 2008, réalisé par Lyes Salem
En top du mois et avec en fond le décor somptueux du théâtre de Paris, rue Blanche, une pièce de grande qualité : Douze hommes en colère.
Il s'agit de l'adaptation d'un film de Sidney Lumet (1957), qui avait reçu à l'époque un Ours d'Or à Berlin. Le script : douze jurés en huis-clos sur scène, avec pour seule échappatoire la porte des toilettes (sic), qui délibèrent du sort d'un jeune parricide.
Vu comme ça, ça n'a pas l'air folichon flonflon-à-la-française, mais tout l'intérêt réside justement dans cet agglomérat : douze acteurs, ça vous remplit une scène. Petit-à-petit de cette masse indistincte se dégagent douze caractères, douze profils sociologiques et autant de raisons de presser, ou pas, le bouton de la chaise électrique. Partant de l'évidence de la culpabilité de l'accusé, le doute se propage de proche en proche, instillé par le juré n°8 - Michel Leeb dans un rôle sérieux, ah ah - et aiguise une tension entretenue du début à la fin.
Une succession d'échanges irrités, agressifs, colériques, ennuyés ou impassibles, et une interrogation en pointillés sur la justice et la vérité, forcément humaines.
Avertissement cependant : allergiques au public caviar dans la poche gauche et/ou vieux beau VIP flanqué de sa poule liftée, s'abstenir. Mais moi je vous assure qu'il y a du bon dans les quelques minutes d'attente dans un hall sur fond de tapis rouge et de contrebassiste en couvre-chef.
Mais bon, pas de jaloux. Pour ces frileux là, j'ai aussi la perle. Moins cossu, plus popu, un film : Mascarades.
Ce film est passé totalement inaperçu (en tout cas pour moi) lors de sa sortie en salles fin 2008, mais il a déjà empoché pas mal de prix. Et ça risque de continuer, puisqu'il représentera l'Algérie pour les Oscars 2009, catégorie meilleur film étranger.
Mascarades, c'est 1h32 de franche mais tendre rigolade sur un petit village d'Algérie, au travers duquel transparaissent tous les travers d'une société ballottée entre individualisme et pression du groupe. J'y ai retrouvé avec bonheur l'esprit un peu farce, loufoque et brouillon de culture locale qu'affectionne Kusturica.
L'idée : Mounir (Lyes Salem - un rien Borat avec cette moustache triomphale), un type bien mais à la fierté fanfaronne, ne supporte plus les moqueries des voisins au sujet de sa sœur narcoleptique. Un soir, complètement saoul, il hurle dans le village aux fenêtres fermées mais attentives, qu'il a trouvé pour sa sœur le plus riche et le plus renommé des maris, un homme d'affaires. Le bruit court, la rumeur s'amplifie, bientôt on ne parle plus que de ça - tout le monde connaît quelqu'un qui connaît l'homme et chacun apporte moult détails croustillants - et on sacre Mounir roi du pétrole. Sa fierté flattée, il mute en imbécile heureux à la virilité complètement niaise, et se laisse courtiser par un village prêt à tout pour récupérer un peu de cette aura factice, même à se faire rouler dans la farine.
Ce sont les femmes qui intriguent pour démêler finalement l'écheveau et arriver à leurs fins. Les femmes, justement : leur rôle, pourtant limité à la sphère privée, est crucial. En public, elles doivent sauver l'honneur et les meubles, alors en privé, elles se rattrapent.
On rit du burlesque et on en oublie presque la gravité du sujet, la critique sociale qu'il sous-tend, le progressisme, le message féministe sous-jacent. Un peu à la manière d'une comédie de Molière.
Le casting est algérien, le budget français (Canal). Lyes Salem, qui a réalisé le film, espère dans une interview que le succès de son film amènera l'Algérie à ouvrir les yeux (et la bourse) sur les talents qui l'habitent - et moi aussi.
Un film à regarder un dimanche soir, qui s'ouvre comme une boîte de concentré d'énergie pour la semaine. Pop.
Douze hommes en colère, jusqu'au 7 novembre au théâtre de Paris
Mascarades, film français sorti en décembre 2008, réalisé par Lyes Salem
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2009-10-18
Mots émaux
"- J'hésite...
- Le bleu t'allait mieux au teint, si je puis me permettre. Mais bon, tout te va, à toi, alors... C'en est rageant, parfois, je t'assure ! Ceci dit, le jaune serait peut-être plus joyeux pour l'hiver. Ah, on n'est pas pressés qu'il arrive, celui-là. Et puis la flemme de ressortir tout de suite la doudoune aussi large que haute rangée en haut de l'armoire. Enfin le jaune, quand même, faut oser. Le rayé te donne un air carrément chic assumé, je dois dire que ça m'impressionne, moi, le rayé, c'est la cata, ça donne marin-pêcheur en grève. Le rouge est un peu trop flashy à mon goût, je n'aime pas trop le concept de couleur fraise trop mûre, c'est gore, mais s'il te plaît, à toi, je ne dis rien, tu sais, l'essentiel est de se sentir bien dedans... Mhhh, sexy, tu vois. Y'a des jours comme ça, on a l'impression de tourner toutes les têtes façon Exorciste, c'est des jours, on a la confiance. Je suis sure que ce bleu-là, un peu canard mais presque turquoise hein finalement, il te donnera l'assurance. Par-fait, avec tes petites low-boots anthracite qu'on avait trouvées aux mega soldes d'été chez Colisée, tu te souviens les folies ce jour là ? ... Il aime le bleu canard, ton loulou ?
...
Hé, tu m'écoutes ?"
- Le bleu t'allait mieux au teint, si je puis me permettre. Mais bon, tout te va, à toi, alors... C'en est rageant, parfois, je t'assure ! Ceci dit, le jaune serait peut-être plus joyeux pour l'hiver. Ah, on n'est pas pressés qu'il arrive, celui-là. Et puis la flemme de ressortir tout de suite la doudoune aussi large que haute rangée en haut de l'armoire. Enfin le jaune, quand même, faut oser. Le rayé te donne un air carrément chic assumé, je dois dire que ça m'impressionne, moi, le rayé, c'est la cata, ça donne marin-pêcheur en grève. Le rouge est un peu trop flashy à mon goût, je n'aime pas trop le concept de couleur fraise trop mûre, c'est gore, mais s'il te plaît, à toi, je ne dis rien, tu sais, l'essentiel est de se sentir bien dedans... Mhhh, sexy, tu vois. Y'a des jours comme ça, on a l'impression de tourner toutes les têtes façon Exorciste, c'est des jours, on a la confiance. Je suis sure que ce bleu-là, un peu canard mais presque turquoise hein finalement, il te donnera l'assurance. Par-fait, avec tes petites low-boots anthracite qu'on avait trouvées aux mega soldes d'été chez Colisée, tu te souviens les folies ce jour là ? ... Il aime le bleu canard, ton loulou ?
...
Hé, tu m'écoutes ?"
Trombinocheese, smiling cheek to cheek
Il était temps de montrer que je ne passe pas non plus TOUTE ma vie dans le métro. Quoique ? Non, je passe aussi beaucoup de temps devant mon PC de Nanterre, avec pour toute vue rafraîchissante parmi tous ces buildings pour le moins hideux, une mouette qui parfois s'ébroue dans l'eau stagnante d'un toit plat. Elle aime bien ce toit, la mouette, va savoir. Peut-être qu'elle vérifie vite fait dans le reflet que son rimmel n'a pas coulé, rapport à l'amerrissage forcé du moucheron cuité bien qu'imberbe, qui a pris aux premières lueurs son oeil pour une oasis.
Limite, elle se foutrait même de ma gueule à l'envers, coincée derrière ma petite fenêtre, cernée entre un écran effet sidérant et un téléphone braillard.
Moutarde...
La prochaine passera à la mitraillette (de mon Canon, n'affolons pas la paire de B).
Mais de quoi me plains-je ? Déjà, j'ai une place au chaud et près d'une fenêtre. Et une cantine qui a au préalable chassé insecte et/ou poisson pour moi et me le sert tout chaud à midi, accompagné de ses frites grasses. Et toc.
Limite, elle se foutrait même de ma gueule à l'envers, coincée derrière ma petite fenêtre, cernée entre un écran effet sidérant et un téléphone braillard.
Moutarde...
La prochaine passera à la mitraillette (de mon Canon, n'affolons pas la paire de B).
Mais de quoi me plains-je ? Déjà, j'ai une place au chaud et près d'une fenêtre. Et une cantine qui a au préalable chassé insecte et/ou poisson pour moi et me le sert tout chaud à midi, accompagné de ses frites grasses. Et toc.
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2009-10-12
Un coup de vent et tu restes comme ça !
Hein ?? Je te l'avais pas dit, que c'était dangereux les grimaces ?
Non, la musique n'a rien à voir. C'est juste que c'est trop... la pêche, William.
Non, la musique n'a rien à voir. C'est juste que c'est trop... la pêche, William.
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2009-10-11
Va ptetre voir "Chez Gégène" ?
Un clip, donc, une fois n'est pas coutume, de Philippe Découflé, sur une chanson de Bourvil. Amoureux d'Ophélie Winter, barrez-vous vite.
Merci Marion pour cette petite merveille.
2009-10-09
Oh, les ronds !
Profiter des dernières lumières de septembre pour aller tirer sa révérence à l'océan avant qu'il ne s'excuse d'imiter à nouveau bêtement le gris du ciel.
Pédaler à 12km/h jusqu'au phare en pyjama rayé. (Et donc, quel était l'âge du capitaine ?)
Pédaler à 12km/h jusqu'au phare en pyjama rayé. (Et donc, quel était l'âge du capitaine ?)
Inspirer de l'iode même par la bouche directement. Les huîtres d'Oléron, pas de problème ! Je les croque bien, t'inquiète, elles arrivent dans mon estomac raides comme des cierges.
Se gaver d'une montagne de fruits-et-légumes-par-jour qui dépasse largement les doses prescrites et d'une quantité au moins autant hors-la-loi de pineau.
Remplir sa poche de coquillages sans revendication et les faire mourir une deuxième fois de leur belle mort (?), éclatés dans une poche, dispersés dans un métro, ou préservant indéfiniment de la poussière une partie de l'étagère, shell-shaped dust on the shelf. (et j'ajoute : the-shells-she-sells-are-seashore-shells)
Se venger sur une méduse plutôt échouée, tester sa résistance, mettre l'autre face à sécher.
Se mélanger à la foule juste le temps d'un sorbet, ouhlala stop c'est suffisant.
Obtenir ainsi un (grand) petit week-end sur une petite île. Le temps de le dire et c'est fini !
Remplir sa poche de coquillages sans revendication et les faire mourir une deuxième fois de leur belle mort (?), éclatés dans une poche, dispersés dans un métro, ou préservant indéfiniment de la poussière une partie de l'étagère, shell-shaped dust on the shelf. (et j'ajoute : the-shells-she-sells-are-seashore-shells)
Se venger sur une méduse plutôt échouée, tester sa résistance, mettre l'autre face à sécher.
Se mélanger à la foule juste le temps d'un sorbet, ouhlala stop c'est suffisant.
Obtenir ainsi un (grand) petit week-end sur une petite île. Le temps de le dire et c'est fini !
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2009-09-15
China Cliché(s)
2009-09-14
Sans sou, sans intérêt, sans titre
Devant le Bon Marché, où j'allais en touriste, mains croisées en bas du dos et nez curieux, observer cette installation géante de Liz Goldwin, qui ne vaut finalement pas le pesant de cacahuettes qu'a dû coûter la campagne 4x3 dans le métro parisien... Mais bon, art is business, euh, business is business...
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2009-09-13
2009-09-10
Rhumatisme
Ce soir j'étais la vieille qui sent ses os et qui se demande bien à quoi ils peuvent servir. Petit reste de jet lag j'imagine, assaisonné d'une pincée de choc des cultures.
Et puis, cette odeur dans l'escalier. Un gâteau au chocolat !
Il suffit de pas grand chose...
Allez hop, sous la couette.
Aux Trois Pagodes près de Lijiang (Yunnan)Et puis, cette odeur dans l'escalier. Un gâteau au chocolat !
Il suffit de pas grand chose...
Allez hop, sous la couette.
2009-09-09
Back in Paris
Retour au bercail, après deux semaines de crapahute dans le sud de la Chine... ici les métros roulent toujours, apparemment, et mes impôts se trouvent bien au milieu de ma pile de courrier, damned.
Odeurs, couleurs, sons, cuisine, langue, coutumes, en bref, vies, tout est différent là-bas et ça demande un certain effort (voire un effort certain) d'adaptation corporelle et mentale ! Surtout quand il s'agit de supporter cette musique cheese-et-flûte diffusée partout dans les lieux publics... et que le conducteur du bus, en fan inconditionnel, préjuge de la flamme des passagers en poussant le son à bloc !
Pas toujours évident non plus de renchérir sur son faciès de touriste incontestable en braquant un Canon sur des scènes pour eux banales, pour nous curieuses et fabuleuses. En mémoire (pleine de culpabilité), peut-être, de l'infamie de mes fou-rires sur ces japonais place du Troca se prenant en photo en train de se prendre en photo en train de porter la Tour Eiffel sur la paume de leur main. Mais allez, le ridicule ne tue pas, quelques clichés, tout de même... oui, bon environ 1200, soit. En avant-première deux petits citrons-choux.
Shangri-la, au seuil du Tibet, sieste dans un vélo-charette.Odeurs, couleurs, sons, cuisine, langue, coutumes, en bref, vies, tout est différent là-bas et ça demande un certain effort (voire un effort certain) d'adaptation corporelle et mentale ! Surtout quand il s'agit de supporter cette musique cheese-et-flûte diffusée partout dans les lieux publics... et que le conducteur du bus, en fan inconditionnel, préjuge de la flamme des passagers en poussant le son à bloc !
Pas toujours évident non plus de renchérir sur son faciès de touriste incontestable en braquant un Canon sur des scènes pour eux banales, pour nous curieuses et fabuleuses. En mémoire (pleine de culpabilité), peut-être, de l'infamie de mes fou-rires sur ces japonais place du Troca se prenant en photo en train de se prendre en photo en train de porter la Tour Eiffel sur la paume de leur main. Mais allez, le ridicule ne tue pas, quelques clichés, tout de même... oui, bon environ 1200, soit. En avant-première deux petits citrons-choux.
Kowloon, sur l'île au nord de Hong-Kong, bien sage sur son tabouret.
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2009-08-24
2009-08-23
2009-08-19
2009-08-18
2009-08-12
2009-08-02
Paris-ci
Voilà, pas plus d'inspiration pour aujourd'hui.
Il reste 8 jours pour foncer à l'expo Kandinsky à Beaubourg...
Il reste 8 jours pour foncer à l'expo Kandinsky à Beaubourg...
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2009-07-20
Donc, l'expo Tags
L'exercice était périlleux. Chercher à recréer l'univers de la "rue" entre les murs d'un musée... Transformer ces mêmes murs, fermés, en illusion d'expression libre, rebelle et anti-conventionnelle, les donner à admirer à des spectateurs bien dans la norme, a fini par coincer l'expo dans un paradoxe qui n'arrive pas à se dépasser. Le tag est un art, certes, mais un street art, un art qui s'affranchit de toute limite spatiale et légale !
La Fondation Cartier a bien tenté de résoudre le contresens en habillant les murs externes, internes et le jardin, floutant ainsi la limite entre support et le message - même les toilettes sont inondées de signatures - mais pour un résultat finalement assez peu crédible. Je dirais même, parfois laid.
En pratique, l'expo définit le parcours historique du graffiti, de son apparition au début des années 70 à New York à son explosion mondiale et à sa reconnaissance progressive par le milieu de l’art contemporain.
Mais curieusement, une fois l'intention didactique absorbée, toutes ces images, tous ces films, toutes ces constructions laissent une impression d''incomplétude, de fictif et par là même, de mensonger, d'erroné. Et la raison même pour laquelle il venait observer à loisir et dans un caractère d'entière permission cet univers qui échappe à tout code grâce à sa vitalité extraordinaire, fait rester sur sa faim l'esprit un peu "voyeur assumé".
Comme si on te donnait à voir une peau de lapin soyeuse sans te laisser enfouir ton nez dedans !
En gros un peu auto-frustrant.
Quelques très belles photos, néanmoins, du tag dans son milieu naturellement urbain - Martha Cooper, Henry Chalfant, Jon Naar. Et puis bien sûr le plaisir d'encadrer en quelques clichés lignes et couleurs, stimulant un désir d'harmonie. Et la boucle est bouclée.
Fondation Cartier pour l'art contemporain - Né dans la rue - A voir jusqu'au 29/11.
La Fondation Cartier a bien tenté de résoudre le contresens en habillant les murs externes, internes et le jardin, floutant ainsi la limite entre support et le message - même les toilettes sont inondées de signatures - mais pour un résultat finalement assez peu crédible. Je dirais même, parfois laid.
En pratique, l'expo définit le parcours historique du graffiti, de son apparition au début des années 70 à New York à son explosion mondiale et à sa reconnaissance progressive par le milieu de l’art contemporain.
Mais curieusement, une fois l'intention didactique absorbée, toutes ces images, tous ces films, toutes ces constructions laissent une impression d''incomplétude, de fictif et par là même, de mensonger, d'erroné. Et la raison même pour laquelle il venait observer à loisir et dans un caractère d'entière permission cet univers qui échappe à tout code grâce à sa vitalité extraordinaire, fait rester sur sa faim l'esprit un peu "voyeur assumé".
Comme si on te donnait à voir une peau de lapin soyeuse sans te laisser enfouir ton nez dedans !
En gros un peu auto-frustrant.
Quelques très belles photos, néanmoins, du tag dans son milieu naturellement urbain - Martha Cooper, Henry Chalfant, Jon Naar. Et puis bien sûr le plaisir d'encadrer en quelques clichés lignes et couleurs, stimulant un désir d'harmonie. Et la boucle est bouclée.
Fondation Cartier pour l'art contemporain - Né dans la rue - A voir jusqu'au 29/11.
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2009-07-16
Lucarne
Parce que c'est un joli mot, un appel à l'évasion des vacances. ("J'avais une mansarde pour tout logement, avec des lézardes sur le firmament...")
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2009-07-11
2009-07-08
2009-07-05
Carnaval Tropical, foules de couleurs
Je n'aurais pour rien au monde zappé ce festival de couleurs dansantes.
La foule qui se presse et sautille d'impatience en attendant le cortège qu'on entend déjà au loin, l'enfant dont les larmes, pour un ballon Dora, ont zébré la poussière des joues, l'extravagant qui en profite - c'est son jour ! - pour venir te chanter une chanson, abrité sous un parapluie multicolore, les sifflets de flics et d'excités, en rythme, toujours.
Et puis le déploiement bariolé des identités, en fanfare et en farandoles, la clameur des foules qui escortent et se mêlent à la procession. Chaque couleur éclipse la précédente.
Et enfin, les restes, confettis répandus, masse disloquée, désorientée, happée par les bouches de métro, camion vert, diagonales plus trop d'aplomb et protestations éthyliques.
Back home.
Et puis le déploiement bariolé des identités, en fanfare et en farandoles, la clameur des foules qui escortent et se mêlent à la procession. Chaque couleur éclipse la précédente.
Et enfin, les restes, confettis répandus, masse disloquée, désorientée, happée par les bouches de métro, camion vert, diagonales plus trop d'aplomb et protestations éthyliques.
Back home.
2009-06-23
Fête de la (saucisse) musique
"Ventre affamé n'[ayant] point d'oreilles", ils se sont cru obligés de nous enfumer la vue et les naseaux.
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2009-06-21
Pause déj à la Défense
2009-06-20
2009-06-18
2009-06-17
2009-06-15
Vie de grenier
Sombres héros
Pêche aux moules
Femme-objets
Comme Barracuda
Mère-fille
Ah, les vide-greniers, j'adore... cet amoncellement hétéroclite de couleurs et de souvenirs.
Pêche aux moules
Femme-objets
Comme Barracuda
Mère-fille
Ah, les vide-greniers, j'adore... cet amoncellement hétéroclite de couleurs et de souvenirs.
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2009-06-13
MEP, MEP, MEP, Hourra
A la Maison Européenne de la Photo, passons Henri Cartier Bresson, toujours aussi Till Eulenspiegel mais déjà vu, pour grimper quatre à quatre au troisième étage admirer les clichés de Gérard Uféras, Etats de grâce. Anguille des défilés, ballets et autres opéras, il attrappe la magie de ces huis-clos. Oui, je crois que c'est l'expo à voir.
2009-06-12
La danse des oreilles
Ca y est, il est sorti !
Le nouvel album de Mayra que j'attendais tant est enfin arrivé et mes oreilles tremblotent d'excitation. Ah, le net, même pas besoin de bouger ses fesses jusqu'à la Fnac, c'est formidable.
Donc, action, PLAY.
Bon, pas si surprises, les oreilles, puisqu'elles les ont déjà écoutées à Boulogne il y a un mois, ses nouvelles chansons. Pas de point d'interrogation. Mais quand même, concentration, recueillement.
Surtout résister à l'envie de tester chaque chanson en la passant vite pour découvrir la suivante. C'est comme manger tout le chocolat et finir par le pain, c'est mal.
Exploiter chaque sautillement de Ukulele, chaque pulsation, chaque bourdonnement de percu.
Les métissages du répertoire cap-verdien nous entraînent de Cuba au Brésil en passant par l'Afrique, le jazz... et je ne sais où !
Singulière, directe, élégante, c'est elle, l'étoile brillante qu'elle chante dans Seu. Pas besoin d'être Dumbo pour s'envoler.
Ma préférée du jour, à écouter :
Donc, action, PLAY.
Bon, pas si surprises, les oreilles, puisqu'elles les ont déjà écoutées à Boulogne il y a un mois, ses nouvelles chansons. Pas de point d'interrogation. Mais quand même, concentration, recueillement.
Surtout résister à l'envie de tester chaque chanson en la passant vite pour découvrir la suivante. C'est comme manger tout le chocolat et finir par le pain, c'est mal.
Exploiter chaque sautillement de Ukulele, chaque pulsation, chaque bourdonnement de percu.
Les métissages du répertoire cap-verdien nous entraînent de Cuba au Brésil en passant par l'Afrique, le jazz... et je ne sais où !
Singulière, directe, élégante, c'est elle, l'étoile brillante qu'elle chante dans Seu. Pas besoin d'être Dumbo pour s'envoler.
Ma préférée du jour, à écouter :
Et puis aussi, un jour, il faudra que je parle de mes autres amours musicales, n'allez pas croire que je n'écoute que Mayra Andrade. Mais bon, quand même, respect, Mayra, tu mérites au moins deux posts.
stória, stória, juin 2009, Sony Musique Classique Jazz
stória, stória, juin 2009, Sony Musique Classique Jazz
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