2009-01-26

Paris zen

On oublie, dans la cohue odorante du métro quotidien, combien Paris était tranquille lorsqu'on était étudiant.

Un moment, je m'éloigne des pingouins qui luttent sur la banquise sans cesse plus fine et qui menace de craquer sous l'hébétude de la surpopulation. Et je redécouvre Paris placide et fugitif, tel que je l'avais laissé. Rassurant et plein d'embuscades, indistinct et désinvolte.

Des rames de métro (presque) vides aux observatoires les plus stratégiques des terrasses des cafés, en passant par une petite escale cabine shopping, redécollage immédiat les voyageurs sont invités à rester à bord, prochaine destination l'exposition en vogue.

La crise de l'activité (ou l'inactivité de la crise) a du bon !


1 commentaire:

Alexandre Kateb a dit…

Ah la crise a bon dos !!! ;-) (référence à la photo...)