2009-02-08

Que viva Mayra !

Parce qu'elle est en filigrane de tout ce qui a pu m'arriver en 2008 et qu'elle va continuer, en boucle, en 2009, parce que quand on l'écoute on est au soleil, même s'il fait -10°C (ça s'est vu ces temps-ci), parce que je l'ai vue en concert, s'animer dans une robe blanche sublime (au Paris Jazz Festival l'été dernier), parce que sa voix me donne des frissons comme aux brunes dans les pubs Magnum, et puis pour sa beauté dorée (on met le physique à la fin, comme il se doit, mais madame, ça joue !), Mayra Andrade s'est collée à ma peau comme un petit grain de beauté joli.

Cap verdienne (on sait grâce à Cesaria Evora où se situe le Cap Vert), elle vit à Paris depuis 2003 (si seulement je pouvais la croiser au Franprix), mais il semble qu'elle ait l'esprit d'une globe-trotteuse : Cuba, Angola, Allemagne... Et pourtant elle n'a pas 25 ans. Son premier album, Navega (pas la peine de le chercher, il est épuisé), est une merveille de justesse et de simplicité, paroles en créole cap verdien (une seule chanson en français, écrite par le sénégalais Tété), musiciens acoustiques, arrangements, c'est doux, feutré, mineur punchy, parfait. J'ai dû l'écouter plus de fois (et c'est dire) que Getz/Gilberto, l'album qui m'a réconciliée à vie avec le saxophone. Mais je m'égare.
Le mieux est encore de tester :

Ma préférée je crois, devenue mon réveil-matin, Poc Li Dente é Tcheu ("le peu que nous avons est beaucoup"), signée Nhelas Spencer :



Dispidida :



Espoir au fond du trou, Nha Nobréza (si vous savez ce que ça veut dire... moi pas) :



Et puis soyons chauvins, celle en français dont je parlais, Comme s'il en Pleuvait :



Vivement le printemps 2009, que sorte son deuxième album.

Navega, 2006, réalisé par Jacques Ehrhart (Henri Salvador, Camille...), chez Sony BMG (elle a signé un contrat pour cinq albums !)

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